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avenue des lys de pluie

2 mai 2007

Parmi tous ces objets, saurez vous découvrir les armes du crime ?

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1 mai 2007

Dans un jardin public

Assise sur le banc d’un jardin public, je tentais de me concentrer _cet exercice m’a toujours été difficile. Tandis que je fermais les yeux pour me faciliter la tache, le crissement d’un feuillage derrière moi et un son feutré qui me rappelait celui d’un vieux tourne disque, m’annoncèrent l’arrivée d’un chat. Le matou amorça la rencontre d’un discret miaulement. Le dialogue des petits félins est composé en partie de mouvements de la tête et des yeux, ainsi, alors que nous les croyons entrain de chasser des mouches imaginaires, ils pratiquent un langage des signes sophistiqué. Oh, bien sûre il arrive qu’ils parlent, mais cela n’a lieu que lors d’une conversation téléphonique. Le chat m’apprenait qu’il se nommait Maître Minet. Sans transition avec le premier sujet de notre discussion, qui portait sur la météo, il me tint le discours suivant: "Un écrivain talentueux n’entretient pas un dialogue abscons dans le but de se faire mousser. Certains mots surpassent la fadeur des thèmes abordés par les pédants. Ces derniers sont parfois démasqués grâce à leur maladresse : à force de vouloir compliquer les tournures de phrase, ils finissent par créer, en plus d’un récit plat, un texte bancale." "Votre théorie est sûrement vrai, répondis je, n’ayant pas de talent il me sera toujours difficile de faire simple.*" La tête du matou se secouant dans tous les sens, je perdais le fil de la conversation pour me noyer dans une mer grouillante de souvenirs, réflexions, pensées, réminiscences, d'idée et d'un tas d'autres choses que je ne pourrai jamais nommer.Ces derniers ce croisaient, se mêlaient, certains se bousculaient, alors que d’autres essayaient de survivre dans une marée hostile à la concentration. "Ma tête est pleine de conneries." M’entendis je prononcer alors qu’il s’agissait d’une phrase prévue pour rester enfouie en moi. Peut être que l’encombrement qui régnait dans mon esprit me poussait à éjecter ces mots afin de faire de la place à de nouvelles bêtises (Je sais bien qu’on ne peut représenter l’esprit tel que je le fais ici, cependant je ne connais pas d’autre moyens de décrire les difficultés causées par le manque de concentration). Toujours est il que cette phrase une fois prononcée, fit comprendre à Maître Minet que je ne l’écoutais plus. Vexé, il partit. A peine pensais-je demander pardon au chat, que mon regard se portait déjà ailleurs. Entre temps, dans mon chant de vision, était apparue une jeune fille. Elle lisait, assise sur un banc, avec auprès d’elle un sac à dos. Je reconnaissais cette personne : c’était moi il y a huit ans. Il m’arrivait de sécher les cours et de lire au parc à des heures où tout était tranquille. Cette flaque de souvenir fut suivit d’une vague de rancœur. Je me rappelais qu’à cette époque je fuyais la compagnie de camarades de classe agressifs et de celui que j’aimais (un professeur). Fatiguée de me battre je me réfugiais ici. La vague se retira pour me faire revenir à nos jours. Cependant la jeune fille restait assise sur le banc situé à ma gauche. Je ne savais si il fallait l’avertir de ce qui se tramait derrière son dos. Je pensais que, peut-être, sa déception serait moins grande si la nouvelle lui venait d’une gentille femme plutôt que de méchants hommes. De peur de faire une erreur sur la situation de l’adolescente, je décidais de rentrer chez moi afin de retrouver le journal intime datant d’il y a huit ans. Je ne voulais pas me tromper d’époque; imaginez que je lui annonce une nouvelle qu’elle avait déjà apprise, ou que je m’adresse à elle en lui parlant de personnes qu’elle ne connaissait pas encore, n’ayant pas de preuve de l’existence de ces hommes, elle ne m’aurait peut-être pas cru. Dans les deux cas le risque le plus grand était de l’effrayer. * qui a réellement écrit cela ?

1 mai 2007

Du rabe

Sixième et dernière partie de l’interview: R : "En parlant de secret votre second blog est bien caché où se trouve–t-il ? " Barbie Doll : "Je crains que cet autre site effraie les lecteurs alors les liens n'ont pas pu apparaître autrement que cachés."

28 avril 2007

Une fiction ou plutôt un roman, ou plutôt une fable, ou plutôt une nouvelle

Ceci est une fraise ! Je l'ai mangé. La faim est plus forte que la peur de l'étrange. Tel ce fruit, je suis un monstre difforme.

28 avril 2007

Pourquoi ne mélangent-ils pas le tout pour en faire une très belle harmonie ?

Le premier rouge à lèvres vaut 1 € , le second coûte environ 20 €. Ils sont aussi jolis l’un que l’autre et tiennent très bien tout les deux.Parfois, il me semble que dépenser beaucoup d’argent pour du maquillage est inutile. ( Des articles de mon précédent blog sont réapparus au début du site. )

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23 avril 2007

Existez vous ?

Je ne sais pas si vous êtes virtuels ou réels. Parfois je doute, puis je regrette d'avoir douté, puis je regrette encore de m'être faite avoir.

23 avril 2007

Encore une faute d'orthographe

22 avril 2007

A voté !

A voté !

N: Kris Munroe est mon personnage préféré de la série " Drôles de dames ". Kris était interprétée par Cheryl Ladd.

22 avril 2007

Toi, gros chat.

Je regardais par la fenêtre un gros chat ou plutôt un sac de poids poilu, gris, rayé, tellement sale qu’on ne pouvait dire si le félin était blanc à l’origine. Il paraissait mort comme ça, en boule, enfouie dans l’herbe humide et tiède. Il faisait un grand soleil, mais l’animal se cachait sous l’hombre des pins.

Vous avez pu observer que les chats appliquent à la lettre "dormir c’est mourir" comme si il s’agissait pour eux de pratiquer une philosophie qui serait entre temps devenue une religion. Chaque matou se doit d’avoir l’air décédé lorsqu’il dort. Cette bizarrerie ne m’est pas permise puisque le sommeil sans donner d’explication _il y a des jours où j’aimerais qu’il se justifie_ est pour moi léger comme une plume. Mon corps flotte au dessus du matelas et lorsque le moindre bruit retentit, il me semble que je tombe dans le vide. Le chat avec son sommeil de plomb ne tombera pas plus bas. De toutes façons il est déjà joncé sur la terre ferme. Ses oreilles ne remuent pas face à l’assaut de sons que nous, les humains, produisons sans cesses dés le réveil, et même avant, puisque l’outil qui interrompe notre sommeil est bruyant. J’envie les chats qui arrivent à dormir, tranquillement, en plein jour avec nos sons hurlant. Plus que de la jalousie j’ai de la rancune car ces petits félins, la nuit, se métamorphosent en sirènes, fantômes et peut être en incubes _ Ca n’a rien à voir avec notre histoire, mais j’aime bien imaginer un homme chat ronronnant en moi _. Leur miaulement sont insupportables pour qui dort mal. Si encore il s’agissait de cris joyeux. Non, ils se lamentent, pleurent, s’insultent, crient au secours. Je suis en empathie avec eux. Je souffre. Papa tape à la porte et me donne le téléphone que je lui avais demandé. Je le lui avais réclamé parce qu’il ressemblait à celui que décrochait Catherine Deneuve dans le film "Je vous aime". Mon côté midinette m’a supplié d’avoir le même téléphone. Je fus déçue par l’objet. Il était gris et , dessus, était réparti quelque chose de marron et gluant. Pourtant je l’avais cru blanc. C’était dans mes souvenirs, un des appareils de ma grand-mère, de couleur clair et très bruyant_ peut être avec cela allais-je enfin me venger des chats d’un réveil en sursaut_. Je le nettoyais et au fur et à mesure que la couleur ivoire réapparaissait, je me souvenais de mes grand- parents et des moments passés, lorsque j’étais enfant, avec eux. Au bout de deux heures l’objet fut propre. Je ramenais vers moi la prise de branchement en enroulant le câble et le maintenais tel quel avec un élastique _finalement j’ais décidé entre temps, que le téléphone serait uniquement décoratif_ . Cependant il sonna. Je décrochais croyant qu’il s’agissait d’un fantôme que je connaissais bien, mais non : ce furent tout d’abord des miaulements qui se firent entendre puis des mots. C’était le syndicat des chats du quartier, ou plus exactement leur représentant. Ce dernier m’expliqua que mes cauchemars les gênaient dans leur travail. En effet mon angoisse communicative avait fait fuir les petits animaux qui constituaient la nourriture des félins. Depuis plusieurs nuits, les chats pour expier mes peurs, se devaient de s’époumoner en feulant. "Je ne savais pas qu’on pouvait s’époumoner en feulant" : ce fut ma première pensée. Ensuite je me rappelais de dire "pardon". Puis je me rappelais d’avoir honte d’en vouloir aux chats alors que j’avais involontairement été fautive. Le mot "involontairement", lui, me rappelait que cette honte était injustifiée. Et maintenant que faire ? Consulter un psy ?

22 avril 2007

Interview cinquième partie

R : "Pourquoi avez vous dissimulé certaines phrases de sorte qu’on ne puisse les voir sans tout d’abord les surligner * ?" B-D : "Maintenant que vous me posiez la question les internautes seront au courant de la marche à suivre. Bonjour la discrétion ! Je ne vous confirai jamais un seul secret. (rire) Il m’a semblé que les lecteurs ont compris que je leur cachais certaines choses avant que vous ne leur aillez appris la nouvelle. Il y a une explication à cette démarche. Il s’agit de montrer une femme tel qu’elle aurait pu être si elle avait réellement existé. Dans la vie nous divulguons qu’une mince partie de l’individu que nous sommes; le reste est invisible pour celui qui n’est pas observateur." R : "Mais il ne suffit pas d’être observateur pour comprendre les articles. Les titres et les textes cachés ne disent pas grand chose de plus sur vous. Comment faire pour percer les mystères de certains articles ?" B-D :"Je crois qu’on ne peut pas tout connaître d’une personne et qu’il n’y a rien de grave à cela. J’essaye de donner une apparence humaine à quelque chose de virtuel. J’aimerais que ce blog vous transmette la sensation d’une présence humaine dans la pièce. Imaginez que mon personnage, qui se nome Catherine est avec vous entrain de vous lire des textes. Vous ne l’avez jamais vu autrement qu’en tant que conteuse. Il est évident que la femme entrain de vous lire une histoire vous apparaît au premier abord, comme une inconnue; cependant bientôt l’illusion de connaître un petit peu d’elle naîtra. Le "petit peu" désigne le mélange de plusieures choses: l’allure, l’odeur de sa chair, le ton de sa voix, son maintien… et les brides de conversations que vous avez surprises entre elle et quelqu’un d’autre juste avant qu’elle commence la lecture. Tout ce si vous donnerait suffisamment d’informations pour vous faire un avis sur la personne. Il s'agit bien d'un avis pas d'une opinion. Sur ce site vous vous contenterez des morceaux de discutions. R : "Hein ? " B-D :"J’ai toujours été maladroite, il n’y a donc rien de surprenant au fait que vous ne compreniez pas à tout ce que je tente péniblement d’expliquer." R : "Vos titres sont males écrits et par conséquent ne sont pas plus claires que vos explications. Qu’elle en est la raison ?" B-D : "Je viens de vous dire que je suis maladroite. ( Silence ) Si la question porte sur les titres cachés, la réponse se trouve dans le fait qu’il est difficile de s’appliquer lorsqu’on travaille dans le noir. *" R : "Hein ? " En guise de réponse Mll Doll se contenta de rire. * les titres étaient alors écrits en noir sur un fond noir.

21 avril 2007

Le diable se présente sous une forme mignonne.

18 avril 2007

L’absence des premières fois que doivent connaître toutes jeunes personnes afin de devenir adulte, fait partie de mon CV.

16 avril 2007

Interview quatrième partie

ROGUE : "Est ce qu’en détruisant votre précédent site vous avez définitivement supprimé vos textes ?"
Barbie Doll :"Non, je ne jette rien. Ils sont copiés collés dans un fichier précieusement conservé. Sachez que je compte publier ici même mes favoris. Mais pas tout de suite, ils sont offline et réapparaîtront au début du blog. Je préviendrai les lecteurs prochainement de leur publication."
R : "Pourquoi ne pas les faire apparaître dés maintenant ?"
B-D : "J’ai envie de faire peau neuve. Comme je vous l’ai déjà dit: j’ai tout détruit pour mieux reconstruire."
R : "Mais vous n’avez pas tout détruit puisque vous conservez vos textes… "
B-D: "Ca suffit! Vous me traitiez de lâche et maintenant d’idiote! Je vous rappelle que je vous ai créé et qu’un simple coup de clavier peut vous faire disparaître."
R :"Euh, oui, mille pardons ma reine."
B-D : "J’aime mieux ça."

16 avril 2007

C'est un secret.

Voulez vous avoir peur ? Voici mes seuls amis : cliquez.

13 avril 2007

Vendredi 13

10 avril 2007

Par où est entré le facteur ? *

Jeudi après midi en passant, devant un immeuble, vous auriez pu apercevoir sur une terrasse, une silhouette ébouriffée s’affairant à un étrange manége qui consistait à pratiquer des va et viens entre une forme rectangulaire blanche et un carré ivoire. Ce jour là je n’avais pas de panier pour y mettre les vêtements mouillés sortis de la machine à laver afin de les transférer vers le sèche linge une bonne fois pour toute. La masse d’habit contenue dans la machine était trop importante pour mes petits bras. Il fallut donc pratiquer de nombreux allé retours qui finirent par me donner chaud. C’est alors qu’avec une impudeur totale, j’ai retiré mon pull et j’ai fini le voyage en soutien gorge. En me penchant pour fermer la porte du sèche linge, je découvris la disparition du grain de beauté qui, d’habitude, était posé au dessus de mon nombril. Ce dernier m’expliqua que "la mouche avait filé" _ je cite ses termes _ à la suite d’une dispute qu’ils auraient eu la veille au soir. Je n’aime pas mon nombril. J’apprécie ces taches brunes qui suscitent des attirances sexuelles. Malheureusement la Nature ne m’a pas doté de nombreuses qualités physiques. Ainsi vous comprenez _sans pour autant être de mon avis_ que je tiens à ce petit "bijou épidermique" bien plus qu’à ma personne. Comme vous le savez, il est impossible de foutre un soufflet à son nombril sans se faire mal. Il fut seulement réprimandé. Il m’apprit, à la suite de mes cris, qu ‘il connaissait la nouvelle adresse de "l’insecte". J’ai posté un courrier le jour même. Tout à l’heure, dans ma boîte aux lettres, il y avait une carte postale qui représentait un charmant paysage pourpre. Le grain de beauté va bien et pratique le surf dans ma vessie . BEARK ! Tu parles d’une beauté intérieure ! Il reviendra dans une semaine.

 

*Quelqu’un a une idée de la réponse ? Je ne l’ai pas senti passer.

10 avril 2007

Interview troisième partie

N: Devant les articles intitulés interview, vous lisez le point de vu du journaliste, non celui de l’auteur du blog qui est Barbie.

R : " Vous avez publié votre première histoire et laissez l’exclusivité à vos blogs préférés. Qu’est ce que cela vous fait ?"

B-D : "Je suis ravie et très nerveuse. J’ ai toujours souffert du traque."

R : "Vous avez désactivé les commentaires …"

B-D : "Oui, honteuse, j’ai évité une confrontation avec les jugements d'autrui."

R :"De la lâcheté ?"

B-D : "Oui, et aussi parce que j’en avais marre des gens qui se sentaient obligés de vous laisser des messages. Ca me mettait mal à l’aise de déranger toutes ces personnes."

R : "En parlant de lâcheté vous n’avez pas publié tous vos blogs favoris. C’est la peur de recevoir trop de critiques à la fois ?"

B-D :"Non, il s’agit du fait que je n’ai pas toujours mis dans l’admin les sites que je préférais réellement. J’ai vu de très beaux blogs à lire mais étrangement je n’ai pas eu pour eux de coup de cœur (voir de gueule).

R : "Vous ne craigniez pas qu’on vous tourne le dos après cette infidélité ?"

B-D : "C'est un grand risque (rire). Cela ne m’empêchera pas de lire et de laisser des messages aux blogs qui figuraient dans la liste précédente.

10 avril 2007

Elections

9 avril 2007

Interview seconde partie

Barbie Doll :"Il faut savoir que je suis une fille bizarre parce que mon ancien blog me paressait normal mais les autres internautes, après avoir lu les articles, ont tiqué. Soit je suis folle, soit je suis une extraterrestre. J’ai donc des chances d’être acceptée et d’apparaître comme étant un individu tout ce qu’il y a de plus ordinaire maintenant que j’ai emménagé dans cet autre monde que je viens de créer. Je ne sais pas comment me consoler. Je suis si stupide. Je suis seule et je me sens désarmée."

 

Je viens de me relire _contrairement à ce que pourraient prouver les fautes d’orthographe_ et je me suis rendue compte que vous venez de vous prendre en plaine gueule un mot répugnant. Ca y est ; maintenant je vous vois entrain d’essuyer votre mine écœurée. Allez vous me pardonner un jour d’avoir taper le qualificatif –faites attention à vous parce que je vais le répéter_ NORMAL ?

9 avril 2007

Ca devrait aller mieux puisque Jésus est revenu. Pourquoi ce doute?

: )

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